Brasilia, 14 décembre (RHC) La capitale brésilienne a été secouée de violence entre les forces de l'ordre et des partisans du président sortant Jair Bolsonaro qui demandent la libération d'un leader autochtone et opposant au président élu Lula.
Des affrontements ont éclaté le soir du 12 décembre à Brasilia entre policiers et partisans du président sortant Jair Bolsonaro, qui exigeaient la libération d'un dirigeant autochtone arrêté pour avoir incité à des violences.
Les troubles ont éclaté devant le siège de la police, après l'arrestation, sur ordre du juge de la Cour suprême fédérale Alexandre de Moraes du cacique José Acacio Serere Xavante pour des menaces et actes d'intimidation contre «l'Etat de droit démocratique».
Il est accusé d'avoir organisé plusieurs manifestations «à caractère antidémocratique» dans la capitale, y compris devant l'hôtel où loge le président élu de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
Les policiers ont tenté de disperser les manifestants à l'aide de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc. Les protestataires, certains armés de bâtons, ont répliqué en lançant des pierres, selon le photographe de l'AFP sur les lieux. Plusieurs autobus et voitures ont été attaqués et incendiés.
Selon le parquet général de la République, Serere Xavante a «utilisé sa position de cacique» pour inciter autochtones et non-autochtones à «commettre des délits» violents contre Lula et des magistrats de la Cour suprême fédérale. Lula a reçu le 12 décembre la certification de son élection pour un troisième mandat de président du Brésil, avant son investiture le 1er janvier.
Source : Russia Today