La Havane, 15 déc. (RHC)- Le président de la Bolivie, Luis Arce, a qualifié l'ALBA-TCP d’union pour la défense de la vie.
S'exprimant lors de la session extraordinaire du Parlement cubain, à l'occasion du 18e anniversaire du groupe, Luis Arce a remercié les médecins et les enseignants cubains pour leur solidarité, leur altruisme et leur sacrifice en faveur de son pays.
Leur internationalisme révolutionnaire vivra à jamais dans le cœur du peuple bolivien, a-t-il assuré, et il a ratifié la volonté d'accompagner sans condition la nation caribéenne dans toutes ses luttes et conquêtes.
Le président bolivien a d’autre part souligné que l'Amérique latine et les Caraïbes traversent une période difficile en raison de l'ingérence étrangère et du non-respect de la volonté des majorités.
La bourgeoisie ne tolère pas la participation active des peuples à la politique et les secteurs anti-démocratiques ne cessent leur harcèlement constant des gouvernements de gauche légitimement constitués, a-t-il dit.
Le président bolivien s'est dit préoccupé par les différentes astuces utilisées actuellement pour ignorer les mandats des urnes ou pour saper les actions des gouvernements progressistes.
Il a également exprimé son rejet de l'utilisation de l'appareil judiciaire et médiatique contre ces représentants, et il a notamment condamné l'utilisation de ces armes pour délégitimer et écarter de la vie politique la vice-présidente de l'Argentine, Cristina Fernández.
Il a également rejeté le siège et la persécution constante du Péruvien Pedro Castillo par le pouvoir législatif de son pays, qui a conduit à sa destitution, une question sur laquelle plusieurs gouvernements de la région se sont prononcés, appelant au respect de la volonté du peuple.
Le président bolivien a également fait allusion au fait que la démocratie retrouvée dans son pays grâce à l'unité des forces progressistes continue d'être en danger, en raison de groupes qui cherchent à obtenir par la violence, la haine et de nouvelles formes de coups d'État ce qu'ils n'ont pas obtenu dans les urnes.
Nous savons que face à ces menaces, nous pouvons compter sur Cuba, tout comme Cuba peut compter sur nous face à l'impérialisme, qui ne cesse de proposer un ordre mondial contraire à l'intérêt suprême de préserver la vie des êtres humains et de notre mère la terre, a-t-il réaffirmé.
Tant que le pouvoir réside dans le peuple, personne ne peut nous vaincre, a ajouté Luis Arce, qui a demandé instamment de fournir des moyens plus rapides pour l'exercice de ce pouvoir, d'avancer dans une profonde révolution sociale, de renforcer la fierté de nos racines nationales et de renforcer la lutte anticoloniale, anticapitaliste, anti-impérialiste et anti-patriarcale.
Continuons à construire, à partir du pouvoir populaire, ce monde meilleur qui est possible et plus nécessaire que jamais, a-t-il conclu.
Source: Prensa Latina