Nations Unies, 6 janvier (RHC) Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a qualifié le travail des enfants d'ennemi du développement et du progrès des enfants et a appelé à unir les efforts pour l'éradiquer.

Selon M. Guterres, 160 millions d'enfants dans le monde sont victimes de ce fléau, qui limite leur droit à l'éducation et menace leur avenir.

Il faut faire davantage pour mettre fin au travail des enfants, a déclaré le chef de l'Organisation des Nations unies (ONU) dans un message publié vendredi sur son compte Twitter.

L'ONU définit ce terme comme tout travail qui prive les enfants du stade le plus précoce de leur vie, de leur potentiel et de leur dignité, et qui nuit à leur développement physique et psychologique.

Ce fléau met les enfants en danger et viole à la fois le droit international et la législation nationale.

Elle prive également les enfants de leur éducation ou les oblige à assumer une double charge : travail et école.

Parmi les pires formes de travail des enfants figurent l'esclavage ou les pratiques similaires, ainsi que l'utilisation d'enfants dans la prostitution ou d'autres activités illégales.

Il mentionne également le travail effectué par des enfants n'ayant pas l'âge légal pour ce type de travail, tel que défini dans la législation nationale conformément aux normes internationales.

Pour son éradication, les Objectifs de développement durable ont renouvelé l'engagement de l'ONU et des dirigeants mondiaux dans l'agenda 2030.

En particulier, l’objectif 8.7 appelle la communauté internationale à "prendre des mesures immédiates et efficaces pour éradiquer le travail forcé, mettre fin aux formes contemporaines d'esclavage et de traite des êtres humains, et assurer l'interdiction et l'élimination des pires formes de travail des enfants, y compris le recrutement et l'utilisation d'enfants soldats".

Dans le même temps, il appelle à unir les efforts pour mettre fin à toutes les formes de travail des enfants d'ici 2025.  (Source : PL)