Lula assure que quelqu’un a facilité l’entrée des vandales au Palais de Planalto

Édité par Reynaldo Henquen
2023-01-13 08:40:20

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La Havane, 13 janvier, (RHC)- Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a annoncé une réorganisation profonde de la sécurité de son gouvernement.

"Je suis convaincu que la porte du Palais de Planalto a été ouverte pour que les gens puissent entrer, car aucune porte n'a été cassée", a déclaré le dirigeant de gauche lors de son premier petit-déjeuner avec des journalistes depuis son investiture le 1er janvier.

"Cela signifie que quelqu'un a facilité leur entrée ici", a insisté Luiz Inacio Lula da Silva.

Plus de 4.000 partisans de l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro, qui refusent sa défaite électorale face à Lula fin octobre, ont semé le chaos dimanche dans la capitale, envahissant et saccageant le Palais présidentiel, la Cour suprême et le Congrès. 

Quelque 2.000 personnes ont été interpellées et plus de 1.100 ont été incarcérées après avoir été interrogées, selon le dernier bilan des autorités.

Et l'étau continue de se resserrer. De nombreux émeutiers ont été identifiés grâce aux caméras de surveillance, aux images de la presse ou aux selfies qu'ils ont publiés sur les réseaux sociaux.

Les autorités enquêtent notamment sur les réseaux qui ont œuvré en coulisse pour financer et organiser l’insurrection.

Jeudi, le bureau de l'Avocat-général de l'Union (AGU), qui défend les intérêts de l'Etat fédéral, a demandé à la justice de Brasilia le gel de 6,5 millions de réais (environ 1,2 million d'euros) de 52 personnes et sept entreprises accusées d'avoir financé le transport d'émeutiers dans une centaine d'autocars arrivés de tout le pays samedi soir.

Selon plusieurs médias brésiliens, un grand nombre de financeurs présumés seraient liés au secteur de l'agro-négoce, soutien fidèle de Jair Bolsonaro.

Par ailleurs, un sondage réalisé par l'institut de référence Datafolha a révélé que 93% des Brésiliens condamnaient l'assaut contre les lieux de pouvoir à Brasilia.

Sources: Prensa Latina et AFP



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