La Havane, 16 janvier, (RHC)- Cinq pages supplémentaires de documents confidentiels ont été retrouvées dans la maison de famille du président Joe Biden.
Depuis le début de la semaine, l'exécutif nord-américain enchaîne les communiqués sur des découvertes successives de dossiers confidentiels datant de la vice-présidence de Joseph Biden sous Barak Obama, d'abord dans un bureau à Washington, puis dans une résidence cossue de Wilmington.
Une loi de 1978 oblige les présidents et vice-présidents des États-Unis à transmettre, à l'issue de leur mandat, l'ensemble de leurs courriels électroniques, lettres et autres documents de travail aux Archives nationales.
L'avocat de la présidence, maître Richard Sauber, a dû communiquer à nouveau, et expliquer comment d'autres pièces avaient été découvertes au cours de la semaine dans la maison de famille.
Si l'affaire n'est devenue publique que cette semaine, elle a démarré il y a plus de deux mois. De premiers documents classés avaient été découverts le 2 novembre au Penn Biden Center, un cercle de réflexion de Washington où Joe Biden avait autrefois un bureau, et signalés aux Archives nationales.
Le 20 décembre, les avocats du président avaient ensuite trouvé, dans le garage de la maison de Wilmington, «un petit nombre de documents» potentiellement confidentiels, et averti le ministère de la Justice. Le 11 janvier, ces avocats ont mis au jour un document confidentiel, cette fois dans la pièce adjacente au garage de la maison. Le lendemain, l'avocat de la présidence y a découvert les cinq pages supplémentaires.
Le ministre de la Justice Merrick Garland a nommé un procureur indépendant, Robert Hur, pour enquêter dans ce dossier. La Maison Blanche plaide «l'erreur» et parle de documents emportés «par inadvertance».
Le débat autour de la gestion des archives de sa vice-présidence rappelle que l’ancien président Donald Trump est lui aussi dans le viseur de la justice pour avoir emporté des documents officiels dans sa résidence de Floride.
Donald Trump a d'ailleurs appelé à des perquisitions chez Joe Biden après les premières découvertes. Plus généralement, l'opposition républicaine entend enquêter sur le sujet, au travers en particulier d'une commission de la Chambre des représentants présidée par l'élu républicain du Kentucky James Comer.
Dans un communiqué, celui-ci a qualifié d'«inquiétant [...] le fait que des assistants de Joseph Biden ont passé au peigne fin des documents en sachant qu'un procureur spécial serait nommé».
«De nombreuses questions doivent trouver des réponses, mais une chose est sûre : la supervision arrive», a-t-il ajouté, regrettant ce qu'il a qualifié de «trois coups du président Biden contre la transparence».
Source: Russia Today