La Havane, 17 janvier, (RHC)- Le ministère public du Venezuela a émis un nouveau mandat d'arrêt à l'encontre de Julio Borges, leader de l’opposition, pour son implication dans la tentative de coup d'État du 30 avril 2019, entre autres crimes.
Dans des déclarations à la presse, le procureur général de la République, Tarek William Saab, a souligné que ce nouveau mandat d’arrêt avait pour fondement de nouvelles preuves de l’implication de Julio Borges dans les actes de violence perpétrés par la droite vénézuélienne, et dirigés et organisés par les États-Unis, non seulement dans le domaine politique, mais aussi dans le domaine économique.
Il a précisé que les preuves découlaient d'une accusation portée dans une vidéo le 13 janvier par Leopoldo Lopez, aujourd'hui en fuite et résidant en Espagne, qui mentionnait Julio Borges et sa participation directe à la tentative de coup d'État à la date susmentionnée, qui visait à "baigner le pays dans le sang".
Tarek William Saab a indiqué que Leopoldo Lopez le présente comme "un leader, avec lui" du simulacre de cette rébellion policière, militaire et civique massive, qui a fini par être, à son avis, l'un des événements les plus bouffons et tragicomiques.
Il a rappelé que personne n'a répondu à cet appel à l'époque, que Leopoldo Lopez qualifie aujourd'hui, dans son Delirium tremens, de tentative de rébellion de la police militaire, alors qu'il s'agissait d'un "coup d'État bananier" que personne n'a expliqué.
Cette affaire, a-t-il dit, fait toujours l'objet d'une enquête du bureau du procureur général, dans laquelle 93 personnes font l'objet d'une enquête, sept ont été condamnées par reconnaissance des faits, 19 sont en prison, cinq ont bénéficié de mesures de précaution et deux citoyens ont été graciés.
Source: Prensa Latina