La Havane, 23 janvier, (RHC)- Le Comité national de coordination des droits de l'homme du Pérou a déposé ce dimanche une plainte contre le ministre de l'Intérieur, Vicente Romero, et le commandant général de la police nationale, Raul Alfaro, à la suite du raid effectué dans les locaux de l'université de San Marcos à Lima.
Deux avocats membres de l'organisation ont allégué l'"arbitraire" des arrestations de samedi sur le campus de la principale université de la capitale.
La police a eu recours à des chars pour déloger les manifestants qui se trouvaient dans les locaux depuis quatre jours pour soutenir les protestations contre le gouvernement de la présidente Dina Boluarte. Au moins 205 personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’opération policière, selon les médias locaux.
Pendant l'intervention, des vidéos ont été enregistrées révélant les mauvais traitements infligés par les forces de l'ordre aux personnes déjà détenues.
Par ailleurs, la Coordination péruvienne des Droits de l’Homme a dénoncé le fait que "les droits procéduraux des personnes arrêtées et les conditions minimales de leur intégrité physique et émotionnelle ne sont pas garantis", soulignant qu'elles n'ont pas eu accès à leurs avocats.
Source : Russia Today