La Havane, 30 janvier, (RHC)- Le bureau du Défenseur du Peuple péruvien a confirmé samedi un décès et plusieurs blessées à Lima lors de la répression policière contre des manifestants exigeant la démission de la présidente désignée, Dina Boluarte, et la fermeture du Congrès.
Près de 60 personnes ont été tuées dans le cadre de la brutale répression à laquelle se livrent la police et l’armée, dont bon nombre par balles, en un mois et demi.
La capitale péruvienne a ainsi enregistré le premier mort suite aux manifestations qui secouent le pays depuis le 7 décembre lorsque le Congrès a destitué le président Pedro Castillo, depuis lors en prison préventive.
Les heurts de samedi ont éclaté autour du Parlement, après le refus des députés de donner leur feu vert à des élections anticipées. «Nous voulons la dignité, Dina démissionne maintenant», scandaient les manifestants en référence à la présidente désignée Dina Boluarte, dont les protestataires revendiquent le départ.
Les manifestants réclament l'avancée des élections présidentielle et législatives à 2023, une demande formulée par la présidente par intérim et rejetée par le Parlement tôt le 28 janvier.
Sources : Prensa Latina et Russia Today