La Havane, 13 février, (RHC)- Les organisations sociales et populaires du Pérou se sont à nouveau mobilisées samedi à Lima pour exiger la fin de la répression, la fermeture du Congrès et la démission de la présidente désignée, Dina Boluarte.
Des médias locaux ont largement diffusé les accrochages entre les forces de l’ordre et les manifestants.
Le correspondant de TeleSUR dans ce pays d'Amérique du Sud, Jaime Herrera, a rapporté qu'une manifestation qui se déroulait pacifiquement dans le centre de la capitale Lima, a été brutalement dispersée par les forces de police.
Le journaliste a déclaré qu'au moins deux personnes ont été blessées à la suite de l'action de la police.
Dans diverses parties du pays, les manifestants ont défilé en scandant des slogans demandant la démission de Boluarte et celle des membres du congrès.
Dans la ville de Puno, dans le sud-est du pays, les citoyens se sont rendus aux abords de la préfecture locale, où ils ont exigé la libération des personnes injustement détenues pendant les manifestations populaires.
Dans le même temps, le ministère de la Défense a confirmé que plus de 70 soldats font l'objet d'une enquête du bureau du procureur chargé des droits de l'homme à Ayacucho, dans le sud du Pérou, pour le meurtre de 10 civils.
Les accusés ont déclaré avoir tiré sur les victimes en réponse à une attaque présumée avec des armes artisanales, ce que le bureau du procureur a conclu être un usage disproportionné de la force.
Les Péruviens manifestent depuis le 7 décembre pour exiger la démission de Dina Boluarte, nommée ce même jour, quelques heures après que le Congrès a démis le président constitutionnel Pedro Castillo, qui est en prison pour rébellion présumée.
Source : TeleSur
