La Havane, 13 février, (RHC)- Le président colombien Gustavo Petro, accompagné de représentants du gouvernement, a remis cette fin de semaine 243 hectares de terres à 52 familles d'agriculteurs lors de sa visite dans la municipalité de San Benito Abad, dans le département de Sucre.
Les terres étaient jusqu’alors en possession de la Société des actifs spéciaux (SAE), l'entité chargée d'assurer la bonne administration et la disposition des biens confisqués, dont une grande partie provenait du trafic de drogue.
Selon la présidence, un projet de plantation d'agrumes et d'anacardiers sera réalisé sur ces terres, en plus d'une intervention environnementale visant à récupérer les lieux affectés par les activités minières.
Dans le cadre de sa stratégie "Des terres pour la paix totale", la Société des actifs spéciaux, avec le soutien de l'unité nationale de gestion des risques de catastrophes et du ministère des Sciences, a remis les droits d'utilisation de cinq parcelles de terre au profit de femmes chefs de famille touchées par la vague hivernale, de communautés indigènes, de femmes artisans et de familles paysannes.
Dans la communauté de Sampués, 2 des 77 hectares ont été remis à 25 familles d'agriculteurs, 12 autres hectares à 50 femmes vulnérables et 170 hectares à 40 familles d'agriculteurs.
Les projets productifs qui seront soutenus sur ces terres visent à contribuer à l'économie populaire et à la souveraineté agroalimentaire, selon la présidence.
Le gouvernement colombien promeut la réforme agraire dans le cadre de la réalisation du premier point de l'accord de paix et des changements visant à favoriser la population la plus démunie et à mettre fin à la violence dans le pays.
La réforme rurale globale, qui vise à inverser les effets du conflit et à garantir la durabilité de la paix, a pour but d'accroître le bien-être des habitants des zones rurales, de promouvoir l'intégration régionale et le développement social et économique.
Elle favorise les opportunités pour la Colombie rurale, notamment pour les populations les plus touchées par le conflit armé et la pauvreté.
Source : Prensa Latina