La Havane, 15 février, (RHC)- Le président de l'Équateur, Guillermo Lasso, ne s’est pas présenté devant la commission parlementaire qui enquête sur le réseau présumé de corruption dans des entreprises publiques.
Selon une déclaration envoyée au Congrès par le secrétariat juridique de la présidence à l’Assemblée Nationale, le président Lasso aurait eu des problèmes d’agenda.
L’absence du président à l’audience d’enquête sur l’affaire dite El Encuentro a soulevé de vives réactions.
La députée Monica Palacios a fait allusion au dicton populaire selon lequel celui qui ne doit rien ne craint rien, ajoutant que ce n'est pas la première affaire de corruption dans laquelle le président aurait été impliqué.
Parmi les cas, la députée a mentionné Pandora Papers et Danubio. "L'Équateur attend toujours sa réponse", a déclaré Monica Palacios.
"Nous allons probablement demander la mise en accusation du président, mais il devrait démissionner. En un an et demi, nous avons trois cas de corruption, ceux qui sont dévoilés en ce moment et ceux qui sont à venir sur lesquels nous enquêtons", a-t-elle déclaré.
"Nous parlons de narco-généraux, il est possible que la police nationale soit impliquée et le président ne s'est pas exprimé, mais nous continuons à voir des cas de corruption au sein des institutions de l'État", a-t-elle déclaré.
Selon un article publié par la plateforme Radio Pichincha, les actes présumés de corruption, les liens avec la mafia albanaise et les critiques d'ingérence dans l'administration de la justice, relancent "la possibilité d'un procès en destitution contre lui ".
Le journaliste Andersson Boscán de La Posta a remis plus de 35 000 documents sur le système de corruption présumé qui implique également le beau-frère de Guillermo Lasso, Danilo Carrera, surnommé le Grand Parrain.
L'ancien ministre de l’Intérieur, Francisco Jiménez, et le commandant de la police, Fausto Salinas, n'ont pas non plus assisté à la séance.
Source : Prensa Latina