La Havane, 21 février, (RHC)- 143 arrestations ont été enregistrées à Paramaribo, la capitale du Suriname, suite aux violences de cette fin de semaine contre des personnes, des commerces et des installations publiques.
Le ministre de la Justice, Kenneth Amoksi, a précisé lundi au cours d’une conférence de presse que 25 citoyens avaient été envoyés en prison et que les autres, en détention provisoire, font l’objet d’une enquête.
L'un des meneurs de l'action, Stephano "Pakittow" Biervliet, s'est rendu aux gardes samedi et il est maintenant en détention suite à une décision de justice, a déclaré M. Amoksi.
Le pays est revenu à la normale lundi avec la réouverture des écoles, des magasins et des stations-service, conformément aux instructions du président, Chandrikapersad Santokhi.
Toutefois, les déviations de la circulation autour de l'Assemblée nationale et du bureau du président restent en vigueur, a déclaré le ministre de la Justice.
À la suite des pillages, des incendies criminels, des vols, des actes de vandalisme et d'autres délits, le département des enquêtes judiciaires de la police s'est rendu dans 19 endroits pour mener des investigations.
Il s'est notamment rendu au bâtiment de l'Assemblée nationale, à la station de radio SRS, au Times Mall et à Corner House, dont certains ont été le théâtre d'incendies criminels.
Les troubles survenus à Paramaribo vendredi avaient pour toile de fond une inflation élevée et le rejet des mesures d'austérité imposées par l'administration publique, telles que l'arrêt des subventions de base sur recommandation du Fonds monétaire international.
Source : Prensa Latina