La Havane, 14 mars, (RHC)- La Cour suprême fédérale du Brésil a ordonné le 13 mars la libération de 130 personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’assaut, le 8 janvier, contre le siège du Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême.
L’attaque a eu lieu, rappelons-le, une semaine après l'accession au pouvoir de Luiz Inacio Lula da Silva, vainqueur de l'élection présidentielle en octobre dernier.
Décrites par la presse brésilienne comme des partisans de l'ancien président Jair Bolsonaro, ces personnes sont accusées d'«actes terroristes», «antidémocratiques» et de «destruction d'édifices publics».
La décision a été prise par le juge suprême Alexandre de Moraes, chargé du système démocratique et de la Constitution, qui a estimé que ces personnes ne représentaient plus un risque pour la société à l'heure actuelle et qu'elles pourraient répondre aux poursuites judiciaires dont elles font l'objet en étant en liberté surveillée. Le parquet général avait donné un avis favorable à ces libérations.
Le juge Moraes avait déjà ordonné fin janvier la libération provisoire de 464 personnes, également soupçonnées d'avoir participé au soulèvement de Brasilia, ce qui porte à plus d'un millier le nombre de détenus libérés ces dernières semaines. Ils sont néanmoins tous munis de bracelets électroniques et assignés à résidence la nuit. Ils ont en outre l'interdiction d'utiliser les réseaux sociaux.
392 personnes dont 310 hommes et 82 femmes sont toujours détenues dans les prisons de Brasilia.
Source : Prensa Latina