Caracas, 14 mars (RHC) Le gouvernement vénézuélien a dénoncé aujourd'hui la politisation des organismes internationaux responsables de la migration et a rejeté la convocation d'une réunion internationale promue par le Canada, l'Union européenne et la participation des agences de l'ONU.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que la soi-disant "Conférence internationale de solidarité avec les réfugiés et les migrants vénézuéliens et leurs pays et communautés d'accueil", qui se tiendra ce mois-ci, vise à recueillir d'énormes quantités d'argent.
Le texte considère l'organisation de cet événement, auquel collaborent l'Agence des Nations unies pour les réfugiés et l'Organisation internationale pour les migrations, comme "hostile à notre pays" et affirme qu'il ne répond qu'aux intérêts commerciaux de certains de ses participants.
La note ajoute que ces derniers, lors d'appels similaires, ont géré les ressources de manière opaque et sans rendre des comptes à l'opinion publique qu'ils tentent de manipuler.
Elle dénonce également la manipulation et le mépris éhonté de la rigueur scientifique dans le traitement des chiffres relatifs aux migrants, ce qui constitue une atteinte aux droits inhérents à la mobilité humaine et éloigne ces institutions du mandat qui leur a été confié par l'Organisation des Nations unies (ONU).
Le communiqué souligne que, bien que le Venezuela ait fait l'objet de 929 mesures coercitives unilatérales criminelles, le gouvernement a été en mesure de trouver la voie de la reprise économique et a consolidé le Plan Vuelta a la Patria (Plan de retour à la patrie).
Il a déclaré que cette initiative du président Nicolás Maduro est "un mécanisme puissant" qui garantit le retour assisté et ordonné de dizaines de milliers de compatriotes, qui sont accueillis avec amour et pris en charge par le système bolivarien de protection sociale.
Le texte précise qu'à ce chiffre s'ajoutent les centaines de milliers de Vénézuéliens qui rentrent volontairement dans le pays, "créant un flux positif de retour ces dernières années".
Le Venezuela a exhorté le système des Nations unies et ses pays membres à ne pas se laisser duper par un nouveau plan d'agression contre la nation sud-américaine et a exigé la cessation immédiate de toutes les mesures coercitives unilatérales.
Il a également demandé le retour volontaire, sans chantage, de ses ressortissants dans leur patrie, qui "se lève aujourd'hui à nouveau prospère, libre, souveraine et indépendante", conclut le communiqué.