La Havane, 24 mars, (RHC)- Le président de la Bolivie, Luis Arce, a ratifié ce jeudi la volonté de son gouvernement de continuer à rendre viable la juste aspiration nationale d'avoir accès à la mer.
Lors de la commémoration de la Journée bolivienne de la mer et du 144e anniversaire de la défense du territoire de Calama contre l'invasion chilienne en 1879, le président Arce a affirmé qu'"à un moment donné, il sera possible de réaliser les aspirations du peuple en ce qui concerne la récupération des côtes maritimes".
Depuis la place dédiée au héros Eduardo Abaroa, à La Paz, le chef de l'État a déclaré : "Nous sommes sûrs qu'à un moment donné, comme cela s'est produit sous le gouvernement socialiste du camarade Salvador Allende, il sera possible de rendre viables les aspirations justes, légitimes et historiques d'un peuple qui est né avec des côtes maritimes".
Il a rappelé que la Bolivie avait perdu ses côtes à la suite de la guerre du Pacifique, qui était "motivée par des intérêts impériaux" et qui a privé le pays de son littoral. Il a déclaré que les Boliviens avaient été entraînés "dans une guerre injuste entre des peuples frères. C'est une plaie ouverte non seulement dans notre pays, mais aussi dans notre Amérique".
Il a affirmé qu'"il est temps d'entamer une nouvelle étape des relations bilatérales avec le Chili permettant d’engager un dialogue franc et sincère et d'avoir le courage d'aborder les questions historiques qui les séparent".
Luis Arce a souligné que "les leçons du passé nous enseignent qu'aucune ressource naturelle n'est à l'abri des ambitions capitalistes, prédatrices et des intérêts étrangers. Ni hier, ni aujourd'hui.
Concernant les ressources nationales, le président a souligné l'importance d'un accord entre le Chili, l'Argentine, le Pérou et la Bolivie pour protéger le lithium des intérêts des pays extérieurs.
"Nous sommes disposés à concevoir conjointement une politique qui garantisse la position de nos pays en tant que fournisseurs de ce type d'énergie dans des conditions souveraines qui favorisent nos peuples. Nous ne voulons pas que notre lithium soit dans le collimateur d'un quelconque commandement du Sud ou qu'il soit un motif de déstabilisation de gouvernements démocratiquement élus ou de harcèlement extérieur", a-t-il déclaré.
Source : TeleSur