Le ministre bolivien des Affaires étrangères s'attend à des progrès dans les relations avec le Chili

Édité par Reynaldo Henquen
2023-03-25 08:42:17

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La Havane, 25 mars, (RHC)- Le ministre bolivien des Affaires étrangères, Rogelio Mayta, a déclaré ce vendredi en République dominicaine qu'il s'attendait à des progrès dans les relations avec le Chili sur la base de l'agenda proposé par le président Luis Arce.

"Nous espérons qu'à l'avenir nous pourrons construire cette relation de confiance et que nos liens de voisinage avec le Chili se renforceront", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision Bolivia TV.

Interrogé sur la question de la revendication maritime, il a souligné qu'elle était inaliénable pour le peuple bolivien.

Il a toutefois souligné qu'il existait également une relation de voisinage avec le Chili et que le président Arce avait exprimé une série de questions visant à faire en sorte que ce lien entre États proches soit positif et constructif.

La veille, dans un message adressé à la nation à l'occasion de la journée de la mer, le président Arce a proposé sept thèmes de négociation pour remettre les relations entre les deux peuples sur la bonne voie.

Parmi ces thèmes figurent la mer pour la Bolivie, les eaux du Silala, le traité de 1904, les ports chiliens, le lithium, les migrations et la lutte contre la contrebande.

À cet égard, le président a ratifié le fait que la Bolivie ne cessera de proposer la nécessité de travailler sur la question de la revendication maritime avec le Chili, et ne renoncera jamais à son droit imprescriptible à un débouché souverain sur le Pacifique.

"Je suis sûr que ce serait une grande joie pour l'ensemble de la communauté internationale", a-t-il déclaré.

En ce qui concerne les eaux du fleuve Silala, la Cour internationale de La Haye a confirmé en 2022 les droits territoriaux de la Bolivie sur cet aquifère, remis en question pendant des années par les autorités chiliennes.

Luis Arce a indiqué qu'à l'inverse, la Bolivie "peut exercer son droit de démanteler la canalisation, de restaurer les zones humides et d'utiliser les eaux du Silala au profit de nos peuples".

Source : Prensa Latina



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