La Havane, 14 avril, (RHC)- La mission de vérification de l’ONU en Colombie a présenté ce jeudi au Conseil de Sécurité son rapport trimestriel sur la mise en œuvre de l’accord de paix en Colombie.
La mission a souligné les progrès réalisés dans des domaines tels que la réforme rurale et la mise en œuvre du chapitre ethnique. Toutefois, elle a exprimé son inquiétude quant à l'escalade de la violence dans plusieurs régions de la nation sud-américaine, telles que Cauca, Arauca, Chocó, Nariño et Valle del Cauca.
À cet égard, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Colombie, Carlos Ruiz Massieu, a souligné que la mission continuerait à accompagner les anciens combattants des FARC-EP et leurs familles, ainsi qu'à protéger les dirigeants sociaux.
Rodrigo Londoño, signataire de l’accord en tant qu’ex-chef des FARC-AP, aujourd’hui, président du Parti Comunes, a assuré que les signataires du pacte soutiennent la politique de paix totale. "Les groupes armés doivent reconnaître que le gouvernement actuel est démocratique et progressiste, et que leur lutte contre lui est inutile. Le cessez-le-feu doit donc venir de ces organisations", a-t-il déclaré.
A leur tour, les représentants des 15 pays membres du Conseil de sécurité ont défendu l'accord de paix. À cet égard, le ministre colombien des Affaires étrangères, Alvaro Leyva, a déclaré qu'il se sentait représenté et s'est engagé "à assurer le suivi de l’accord pour que la paix totale soit effectivement atteinte".
Source : TeleSur