La Havane, 19 avril, (RHC)- Depuis le siège des Nations Unies à New York, le président Gustavo Petro a exprimé son soutien au Sommet des pays se partageant la forêt amazonienne convoqué par le Brésil.

La récupération de la forêt amazonienne est un impératif mondial, puisque si cette région disparaît, "une bonne partie de l'existence humaine" disparaîtra également, a averti le président colombien.

Il a également souligné que la Colombie a déjà affecté 150 millions de dollars à cette fin et il a invité les peuples indigènes de la région à participer à cet engagement en faveur de la protection de l'Amazonie.

La réunion se tiendra en août prochain à Belém de Pará (Brésil), avec la participation du Pérou, de la Colombie, de la Bolivie, du Venezuela, de l'Équateur, de la Guyane, du Suriname et de la Guyane française, pays limitrophes de cette région vitale pour la régulation du cycle du carbone et la lutte contre le changement climatique.

Nous souhaitons que les peuples indigènes qui habitent la forêt amazonienne nous apportent leur soutien afin que ce sommet puisse fusionner le désir indigène d'équilibre vital avec la réalité politique, basée sur l'administration et l'agenda des gouvernements qui ont la souveraineté sur ce territoire", a expliqué le président.

En visite aux États-Unis, le président colombien a participé la veille au forum "Peuples autochtones, santé humaine, santé mondiale et territoriale et changement climatique : une approche fondée sur les droits".

Jeudi, le président Petro doit rencontrer son homologue Joe Biden dans le bureau ovale de la Maison Blanche.

Source : Prensa Latina