La Havane, 10 mai, (RHC)- Les présidents du Mexique et des États-Unis, Andrés Manuel Lopez Obrador et Joe Biden, ont centré leur conversation téléphonique de ce mardi sur la migration et le trafic de fentanyl.
"Nous avons parlé pendant environ une heure avec le président Biden. Nous avons réaffirmé notre engagement à continuer à travailler ensemble sur des questions telles que les migrations avec une dimension humaniste, le trafic de drogue et d'armes et, surtout, la coopération pour le bien-être des populations les plus pauvres de notre continent. Nous sommes de bons voisins et amis", a déclaré le président Lopez Obrador sur Twitter.
Cette conversation intervient quelques heures avant la révocation du Titre 42, demain. Cette politique, entrée en vigueur en mars 2020, sous l'administration Trump, permettait l'expulsion accélérée des migrants vers le Mexique, avec la justification de l'urgence sanitaire du Covid-19.
A sa place, Washington va de nouveau mettre en œuvre le titre 8, avec l'intention de réduire les tentatives répétées de franchir la frontière de manière irrégulière. Pour empêcher les réintroductions sur le territoire, l'administration Biden a mis en garde contre d'éventuelles "conséquences criminelles", notamment l'expulsion et l'interdiction d'entrer sur le territoire des États-Unis pendant cinq ans.
D'autre part, Washington a accru la pression sur le Mexique pour qu'il mette un terme au trafic illicite d'opioïdes synthétiques, en particulier le fentanyl, car la nation nord-américaine est confrontée à une crise dans ce domaine, avec plus de 70 000 victimes d'overdose rien qu'en 2021.
Sur ce point, le gouvernement de Lopez Obrador a nié à maintes reprises que le fentanyl soit produit au Mexique. Au contraire, il a prévenu que la substance entrait dans le pays par des cargaisons en provenance de Chine.
Source : Russia Today