La Havane, 18 mai, (RHC)- Un dispositif militaire a été posté aux portes du siège de l’Assemblée Nationale de l’Équateur peu après que le président Guillermo Lasso a décrété ce mercredi la dissolution du Congrès monocaméral et la tenue d’élections législatives et présidentielles anticipées, un mécanisme connu sous le nom de mort croisée.
Les militaires ont placé des barrières à l'extérieur de l'institution et ont empêché les travailleurs d'y entrer.
Le chef du commandement conjoint des forces armées, le général Nelson Proaño, a déclaré lors d’une conférence de presse, que la décision de dissoudre le parlement était conforme à la loi et que l'armée protégerait les garanties des citoyens dans le cadre de l'État de droit.
De son côté, le commandant général de la police, Fausto Salinas, a appelé à vivre ce moment avec maturité démocratique et il a demandé d'éviter la violence et la confrontation.
Visé par un procès en destitution qui s'est ouvert mardi devant le Parlement, Guillermo Lasso a décidé de "dissoudre l'Assemblée nationale en raison de la grave crise politique et des troubles intérieurs.
L'impopulaire président de droite, arrivé au pouvoir en mai 2021, est accusé de malversations dans le cadre d'un contrat public portant sur le transport de pétrole brut. L'opposition considère qu'il avait été averti de l'existence de ce dispositif mais qu'il n'a pas agi pour l'arrêter.
Source : Prensa Latina
