La Havane, 14 juin, (RHC)-  Les candidats à la présidence et à la vice-présidence de l'Équateur pour le mouvement Révolution Citoyenne (RC), Luisa González et Andrés Arauz, ont été attaqués mardi par des gaz lacrymogènes lancés par des membres de la Police Nationale devant le siège du Conseil National Électoral (CNE) à Quito.

"Nous sommes indignés par l'attaque que nous avons subie de la part de la police. Ils nous ont lancé des gaz lacrymogènes lorsque nous avons essayé d'entrer pour enregistrer notre candidature" pour les élections anticipées du mois d'août, a dénoncé Arauz dans une vidéo.

Dans cette vidéo, il montre Luisa González,  sur une civière, en train d'être soignée par du personnel médical. Le candidat à la vice-présidence a qualifié l'incident d'"attaque contre la démocratie".

"Ils ne vont pas nous arrêter, nous sommes plus forts que vous ne le pensez", a déclaré Marcela Aguiñaga, présidente de Révolution citoyenne, le mouvement fondé par l'ancien président Rafael Correa.

Plus tard, la police nationale a admis qu'elle avait utilisé un "agent chimique (spray non létal) de manière progressive et indirecte" à l'extérieur du CNE mais elle a affirmé qu'elle l'avait fait "dans le but de sauvegarder la sécurité et l'ordre public".

Selon l'institution, son action était due à "l'agitation et au comportement négatif d'un conglomérat avec une attitude hostile et une volonté d'affronter aussi bien des tiers que des policiers qui protégeaient les droits, les devoirs et les garanties des citoyens à l'extérieur du CNE".

La police nationale a également indiqué que les agents en uniforme avaient agi pour "garantir l'entrée ordonnée" au siège du CNE et "éviter d'autres dommages".

Pour sa part, le ministre de l'Intérieur, Juan Zapata, a assuré sur son compte Twitter qu'il avait demandé à la police nationale un rapport sur l'incident.

Source : Russia Today