La Havane, 4 juillet, (RHC)- Le gouvernement vénézuélien a exigé le 3 juillet que le Haut représentant de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, s'abstienne de faire des déclarations sur des questions qui relèvent de la compétence exclusive des autorités publiques de son pays.
Cela, "afin de préserver une relation réciproque respectueuse", indique un communiqué publié sur le compte officiel sur Twitter du ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil.
Auparavant, Bruxelles avait publié une déclaration dans laquelle elle exprimait sa préoccupation quant aux "décisions visant à empêcher les membres de l'opposition d'exercer leurs droits politiques fondamentaux", faisant référence à la déchéance de toute fonction publique qui pèse sur la dirigeante de l'opposition María Corina Machado depuis 2015.
En outre, l’Union Européenne affirme dans le document que "des élections présidentielles crédibles, transparentes et inclusives en 2024 sont essentielles" pour "mettre fin à la crise politique et sociale prolongée" au Venezuela.
En réponse, l'administration de Nicolas Maduro a rejeté "catégoriquement" la déclaration attribuée à Josep Borrell.
Dans sa réponse, Caracas rappelle que l’UE a échoué ces dernières années dans sa tentative d’imposer un faux président (il s’agirait de Juan Guaidó) et souligne que le Venezuela n’accepte la tutelle d’aucune puissance ou groupe de pays avec des réminiscences impériales.
Caracas souligne d’autre part que la légalité et la légitimité du processus électoral vénézuélien ne dépend et ne dépendra d’aucun acteur étranger mais des décisions souveraines prises par les Vénézuéliens.
Source : Sputnik news