La Havane, 6 juillet, (RHC)- Le président du Tribunal National Electoral  péruvien, Jorge Salas, a déclaré à Lima qu'il ferait appel aux mécanismes juridiques internationaux face à l'intention de la majorité parlementaire de le destituer et de démanteler les organes électoraux autonomes.

Lors d'une conférence de presse, le magistrat et les membres du jury ont exprimé la décision de défendre l’immunité de cette cour. A la question de savoir ce qu'il ferait si le procès en destitution préparé par le Congrès aboutissait, il a laissé entendre qu'il ferait appel aux instances internationales auxquelles l'État péruvien est attaché.

Dans ce cas, "je devrais revendiquer ce qui correspond à la loi, en m'adressant aux instances respectives", mais pas à la Cour suprême ou à la Cour constitutionnelle.

"La démocratie est en danger au Pérou, une partie du Congrès attaque les institutions démocratiques depuis un certain temps", a déclaré Jorge Salas, soulignant qu'il s'agit là du contenu d'une campagne politique et médiatique contre lui, qui va au-delà de l'aspect personnel.

Le président du Tribunal National Électoral du Pérou a souligné que 21 membres du Congrès ont présenté cinq propositions de loi visant à modifier les règles électorales afin de changer la composition de la Cour, et que 31 autres ont présenté six propositions de loi visant à inclure le Tribunal National Électoral parmi les autorités susceptibles d'être mises en accusation par le Congrès.

Ce que beaucoup appellent l'amertume du secteur de droite et de ses alliés centristes à l'égard de la Cour est due, selon lui, à la fausse narration selon laquelle Pedro Castillo aurait remporté la présidence en 2021 grâce à une fraude prétendument autorisée par ce tribunal, ce qui va à l'encontre des rapports d'observateurs internationaux qui affirment le contraire.

Source : Prensa Latina