La Havane, le 18 juillet, (RHC)- Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a rejeté à Bruxelles le recours à la force pour résoudre les différends, en faisant référence au conflit armé prolongé entre la Russie et l'Ukraine.
À l'ouverture du sommet UE-CELAC, Lula a souligné que le Brésil soutenait les initiatives promues par différents pays et régions, "en faveur d'une cessation immédiate des hostilités et d'une paix négociée".
Pour Lula, le conflit en Ukraine est "une confirmation que le Conseil de sécurité des Nations unies ne s'occupe pas des défis actuels à la paix et à la sécurité".
Il considère que le recours aux sanctions et aux blocus, sans la protection du droit international, ne sert qu'à "pénaliser les populations les plus vulnérables".
Dans son discours, le président brésilien a également souligné que les préoccupations environnementales ne peuvent être utilisées pour justifier le protectionnisme commercial.
"La défense des valeurs environnementales, que nous partageons tous, ne peut servir d'excuse au protectionnisme, a-t-il déclaré faisant allusion aux conditions ajoutées par l’Union Européenne au brouillon de l’accord avec le MERCOSUR, le marché commun du Sud dont le Brésil assure en ce moment la présidence tournante.
De son côté, la présidente de la Commission européenne (l'organe exécutif de l'UE), Ursula von der Leyen, a déclaré qu'un accord entre les deux blocs était à portée de main et que les Européens souhaitaient résoudre "les divergences qui subsistent le plus rapidement possible".
Elle a annoncé l'investissement de 45 milliards d'euros en Amérique latine et dans les Caraïbes, dans des projets allant de l'énergie propre aux vaccins.
Source : Prensa Latina