La Havane, 19 juillet, (RHC)-  Les organisations sociales péruviennes qui ont convoqué aux manifestations contre le gouvernement ont ratifié leur caractère pacifique quelques heures avant leur démarrage à Lima.

Le comité de coordination des manifestations accuse  le gouvernement de criminaliser les manifestations et d'essayer de les relier à d'éventuels actes terroristes. Par conséquent, les organisateurs ont annoncé qu'ils seraient sur le qui-vive pour repérer d'éventuels provocateurs ou policiers infiltrés.

Le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs (CGTP), Gerónimo López, a indiqué que le slogan du mouvement de protestation, qui exige la démission de la présidente Dina Boluarte, est que les marches doivent être pacifiques et éviter les provocations.

De son côté, le ministre de l'Intérieur, Vicente Romero, a confirmé que 24 000 policiers, dont la moitié à Lima, sont déployés pour contrôler les marches et assurer la sécurité des manifestants et de ceux qui ne défilent pas.

Il a surpris en affirmant à propos du mouvement de mécontentement que derrière tout cela, il y a une question idéologique. "Nous allons faire un coup  très important très bientôt" et lorsqu'on lui a demandé si le coup allait perturber les manifestations, il a seulement répondu "bien sûr".

De son côté, la mission du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme au Pérou a indiqué qu'elle observerait attentivement "la situation des droits de l'homme dans le contexte de la reprise des manifestations annoncées" et a appelé à ce que celles-ci se déroulent pacifiquement.

La Conférence épiscopale a quant à elle rappelé dans un communiqué que "le respect des droits de l'homme est une obligation pour tous, citoyens et agents de l'ordre, et nous devons tous être rigoureux dans sa stricte observation".

Source : Prensa Latina