La Havane, 19 juillet, (RHC)- Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a exhorté les membres de l’UE et de la CELAC, à travailler sur le concept de prospérité sociale décarbonée.
Il s'agit d'un mécanisme permettant de passer du critère du commerce par la déforestation proposé par l'Union européenne à celui de l'empreinte carbone.
Selon le président Petro, la faible empreinte carbone de l'Amérique latine est une opportunité pour la relocalisation de la production européenne dans la région.
Ce que le capitalisme propose aujourd'hui, c'est une richesse mesurée par le flux de carbone, et en ce sens, il a souligné que plus on est riche, plus on consomme de carbone, "que l'on soit une personne, une nation ou un bloc économique", selon lequel cette transition devrait avoir lieu, a-t-il expliqué.
Petro a également proposé de formuler de nouveaux critères de mesure de la richesse : "nous pouvons être riches si notre existence est plus intense, s'il y a plus de culture, s'il y a plus de connaissances, s'il y a une autre culture autour de l'économie décarbonée".
Il a présenté les axes de la tâche qui conduira la Colombie depuis la présidence tournante de la CELAC, et il a déclaré que la paix et la condamnation des invasions de pays, le commerce de produits qui ne contribuent pas à la déforestation, la production décarbonée, le traitement préventif de la migration et un plan Marshall pour le climat seront promus.
Source : Prensa Latina