La Havane, 20 juillet, (RHC)- De grandes manifestations exigent à Lima et dans bien d’autres points du Pérou le départ de la présidente désignée Dina Boluarte.
Malgré les troubles survenus lors de la première journée lundi, les organisateurs ont qualifié de positives les protestations.
Le ministre de l’Intérieur, Vicente Romero et le Comité national de coordination unitaire de lutte qui dirige le mouvement se sont accordés à souligner le déroulement pacifique des manifestations.
Le premier a tenté de minimiser la portée de la grande marche sur Lima. Il a affirmé que 21 mille personnes ont manifesté au niveau national dont 6 mille pour des raisons autres que la demande de démission de la présidente et la tenue de nouvelles élections générales.
De son côté, Jorge Pizarro, porte-parole du comité organisateur, a souligné l'ampleur des manifestations et la forte participation à Lima, malgré la campagne officielle et médiatique de criminalisation de la protestation, qui visait à décourager la participation citoyenne.
Le ministre s'est félicité du fait que "les gens veulent travailler", insistant sur le discours officiel selon lequel les manifestations visent à paralyser le pays, alors que le coordinateur a répété à plusieurs reprises qu'il ne s'agissait que de marches pacifiques n'affectant pas les activités.
Le ministre a félicité la police pour cette issue sans effusion de sang, bien qu'au moins huit personnes aient été blessées, dont quatre policiers.
L'ancien ministre de l'intérieur Rubén Vargas, qui n'est pas un progressiste, a déclaré que ce serait une grave erreur pour le gouvernement de proclamer la victoire et de considérer le problème comme résolu, tout en avertissant que "Lima s'est réveillée" en se joignant aux manifestations, ce qui est grave pour Boluarte.
Source : Prensa Latina