La Havane, 7 août, (RHC)- Celso Amorim, conseiller du président brésilien pour les affaires internationales, a déclaré ce dimanche que toute "vraie" négociation sur le conflit en Ukraine doit inclure la Russie.
"Il ne s'agit pas seulement d'un conflit entre la Russie et l'Ukraine. Il s'agit également d'un chapitre de la rivalité de longue date entre la Russie et l'Occident", a d’autre part souligné Celso Amorim, à la tête de la délégation brésilienne à la réunion sur le conflit ukrainien organisée cette fin de semaine dans la ville saoudienne de Djeddah avec la participation d'une quarantaine de pays, mais sans la Russie.
Le représentant brésilien a déclaré que, bien que l'Ukraine soit "la plus grande victime", les parties réunies à Djeddah doivent "impliquer Moscou dans ce processus d'une manière ou d'une autre" si elles recherchent "réellement" la paix.
A Moscou, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a averti vendredi que la réunion entre l'Ukraine et ses "tuteurs occidentaux" visant à promouvoir le plan de paix de Kiev était un "canular". Selon elle, le gouvernement de Zelensky et ses partenaires tentent "d'exploiter les intentions sincères de plusieurs États pour former une coalition anti-russe".
De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a réaffirmé vendredi dans des déclarations à la presse locale que Moscou "apprécie tout effort visant à parvenir à une paix juste et durable", bien qu'il ait déclaré que la soi-disant formule de Zelensky ne cherchait "rien de moins que la capitulation totale de la Russie".
Source : Russia Today