La Havane, 8 août, (RHC)- Le Sommet de l’Amazonie, aujourd’hui et demain à Belém, capitale de l’État brésilien du Pará, éveille les attentes de mouvements sociaux, syndicats, organisations écologistes et des peuples indigènes.
Convoquée par le président Luiz Inacio Lula da Silva, cette réunion a pour but de permettre aux pays amazoniens (Brésil, Bolivie, Colombie, Équateur, Guyana, Pérou, Suriname et Venezuela) de consolider une position unifiée sur la préservation du biome, position qui sera présentée lors du prochain sommet mondial sur le climat (COP28) en novembre.
L'objectif est que le Traité de coopération amazonienne puisse soutenir les pays de la région dans la réalisation d'initiatives et de projets nécessaires au développement durable de la zone.
Ce lundi, la réunion ministérielle préalable au Sommet a adopté un plan de préservation de ce qu’on appelle les poumons de la planète
Le président Lula a précisé que l'objectif est de préparer, "pour la première fois, un document commun de tous les pays qui ont des forêts afin d’arriver "unis" à la COP-28 aux Émirats arabes unis".
L'objectif est "d'avoir une discussion sérieuse avec les pays riches qui, depuis 2009, ont promis de débloquer 100 milliards de dollars pour créer un fonds d'aide au maintien de la forêt et à la préservation de sa diversité. Si cela s'est produit, c'est de manière très dispersée car personne ne l'a remarqué. Nous continuerons à collecter", a-t-il fait remarquer.
Source : Prensa Latina