"Nous ne pouvons pas accepter un néocolonialisme vert qui, sous prétexte de protéger l'environnement, impose des barrières commerciales et des mesures discriminatoires et ne tient pas compte de nos cadres réglementaires et de nos politiques nationales", a souligné Lula à la clôture du IV Sommet de l’Amazonie, à Belém, capitale de l’État brésilien du Pará.
"Ce dont nous avons besoin pour faire un saut qualitatif, c'est d'un financement à long terme et inconditionnel pour les infrastructures vertes et les projets d'industrialisation", a souligné le président Lula.
Il a noté que la réforme du système nécessite également une solution durable à l'endettement extérieur qui affecte tant de pays en développement.
Il a déclaré que pendant la présidence brésilienne du G20 il mettra "le développement durable et la réduction des inégalités au centre de l'agenda international".
Il a prévenu qu'il ne restait que sept ans pour atteindre les objectifs de l'Agenda 2030 et qu'il était "temps pour nos pays de s'unir. Il est temps de prendre conscience de l'urgence du problème du changement climatique" a-t-il averti.
Il a estimé que
"Tous les pays soumettront leur deuxième série d'engagements en matière de réduction des émissions. C'est peut-être notre dernière chance de garantir un climat stable pour la planète Terre", a-t-il souligné.
Source : Prensa Latina
