La Havane, 15 août, (RHC)- Le président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, a dénoncé ce lundi la responsabilité du FMI dans la crise politique que traverse aujourd’hui l’Argentine.

La dette extérieure créée par le Fonds monétaire international (FMI) pour tenter de réélire Mauricio Macri a apporté des vents favorables à l'extrême droite de Javier Milei en créant une crise majeure, a déclaré le président mexicain lors de sa conférence de presse matinale de ce lundi.

Interrogé sur le score élevé obtenu la veille par le parti d'extrême droite La Liberté Avance, de l'extrémiste conservateur Javier Milei, avec 30,2 % des voix aux élections primaires, il a répondu que chaque pays a sa propre histoire et que les expériences ne peuvent pas être extrapolées.

Selon lui, le cas du Mexique est très différent de celui de l'Argentine. Le pays du sud a été frappé par une énorme crise créée par le gouvernement de droite du conservateur Macri, qui a endetté le pays avec la complicité du FMI. Il a rappelé que le FMI lui a donné plus d'argent que sa capacité réelle à payer, et lorsqu'il a perdu, il a laissé cette énorme dette impayable à Alberto Fernández, qui n'est absolument pas à blâmer pour ce fardeau.

Le FMI l'a traité comme si c'était lui qui l'avait acquise et, en exigeant de lui d'énormes paiements, il a encouragé et aggravé l'inflation avec tous ses effets sociaux, le tout accompagné d'une vaste campagne médiatique contre le gouvernement, a-t-il déclaré.

Bien sûr, tout cela a beaucoup affecté le peuple argentin. Cette situation rappelle la crise qui a favorisé l’arrivée de Hitler au pouvoir en Allemagne en 1933, a signalé le président mexicain qui a précisé qu’il ne faisait pas de comparaisons mais utilisait de références pour montrer les extrêmes auxquels peuvent conduire les crises.

Source : Prensa Latina