Interrogé sur cette éventuelle base, le ministre Chavez s'est contenté de répondre que la question était du ressort du ministère de l'Intérieur.
En revanche, il a tacitement confirmé que les États-Unis conservaient leur droit de veto sur l'abattage des avions transportant de la drogue qui pénètrent dans l’espace aérien du Pérou.
Dans une interview accordée à la station de radio Exitosa, il a été interrogé sur la question après des versions contradictoires des accords passés avec Washington en matière militaire.
Le veto sur l'interdiction aérienne remonte à 2021, lorsque l'armée de l'air péruvienne (FAP) a abattu par erreur un avion transportant une famille nord-américaine.
Il a ajouté qu'en vertu des accords conclus, les États-Unis fourniront des radars, des renseignements, un financement, des communications, une formation et un soutien logistique, technique et administratif.
Cependant, il a déclaré qu'il s'agissait d'une question de souveraineté et qu'il était absurde d'interdire au Pérou d'abattre les soi-disant narco-avions à cause d'un accident malheureux qui a fait des victimes collatérales, notant qu'il y a de nombreuses victimes dans les différentes guerres menées par les États-Unis.
Source : Prensa Latina