La Havane, 21 août, (RHC)- Le journal argentin Pagina 12 a averti ce dimanche que La candidate à la vice-présidence du parti La Liberté va de l’avant, Victoria Villarruel, nie la disparition de 30 000 personnes pendant la dernière dictature en Argentine (1976-1983) et entretient des liens avec l'organisation d'extrême droite espagnole Vox.
Selon le journal, l'avocate de 48 ans et colistière de Javier Milei est issue d'une famille de militaires et serait chargée de contrôler les domaines de la sécurité, de la défense et du renseignement si le groupe remporte les élections générales du 22 octobre.
Son père, Eduardo Marcelo Villarruel, a travaillé au Secrétariat général de l'armée dans le département de la communication sociale pendant le régime civilo-militaire et a été identifié comme l'un des officiers militaires qui voulaient tuer l'ancien président Raul Alfonsin (1927-2009).
Son oncle, Ernesto Guillermo, a été arrêté en octobre 2015 sur ordre du juge Daniel Rafecas pour des crimes commis dans le centre clandestin connu sous le nom de Vesubio, mais n'a pas été poursuivi parce qu'il a été déclaré inapte à être jugé, a rapporté Página 12.
Le journal indique également que la candidate à la vice-présidence était membre de l'Association Unité Argentine, dirigée par Fernando Ezequiel Verplaetsen, ancien chef des renseignements du Commandement des instituts militaires établi à Campo de Mayo, où se trouvait l'un des centres d'extermination de la dictature.
Elle a également été membre du Centre d'études juridiques sur le terrorisme et ses victimes, qui a notamment pour objectif de s'opposer à la lutte pour les droits de l'homme, de défendre les tortionnaires et d'accuser et de poursuivre les activistes victimes du régime.
Elle est également présidente honoraire de la Fondation Oíd Mortales, qui a signé la Charte de Madrid, un document signé par Vox et des membres de la droite latino-américaine qui considèrent le communisme comme une menace.
Source : Prensa Latina