La Havane, 22 septembre, (RHC)- Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a déclaré jeudi son rejet des crimes contre l'humanité perpétrés par les gouvernements précédents, "assassinant systématiquement des milliers de jeunes innocents".
Le président a ainsi réagi, sur X, à la confession du major de l'armée à la retraite Jorge Edwin Gordillo, lors d'une audience de reconnaissance de la vérité, tenue par la Juridiction spéciale pour la paix (JEP).
Le général Gordillo a en effet reconnu que les militaires colombiens ont été les auteurs d'un "massacre" en tuant 303 personnes dans le département de Casanare (est), ces dernières étant devenues des "faux positifs".
"Même sous les pires dictatures militaires d'Amérique latine, on n'a pas atteint ce niveau et ce volume d'assassinats. La justice a établi le chiffre de 6 402 jeunes assassinés par des fonctionnaires d'autres gouvernements", a dénoncé le président colombien.
Lors de l'audience, à laquelle ont assisté plus de 120 proches des victimes, le haut gradé a plaidé coupable de "plus de 80 assassinats" perpétrés par des membres du 44e bataillon d'infanterie "Ramon Nonato Perez" (Birno).
"J'ai dit que la justice ne devait pas être utilisée à des fins de vengeance, mais que la vérité devait permettre de parvenir à un moment de réconciliation sociale. Je crois maintenant que nous pouvons comprendre le concept de Derrida, le philosophe, lorsqu'il parle de pardon social. Celui-ci ne vient pas de l'État, mais des victimes et de la société", a déclaré le chef de l'État.
Il a également souligné que les garanties de non-répétition sont obtenues "non seulement avec des changements institutionnels, mais aussi avec des transformations dans la société elle-même". Dans ce sens, il a souligné les réformes présentées au Congrès en matière de droits universels, de travail, d'éducation, de santé et de services publics.
Source : TeleSur
SEPARADOR
Le ministre vénézuélien de l’Intérieur qualifie de réussie l’opération menée à la prison de Tocoron
La Havane, 22 septembre, (RHC)- Le ministre vénézuélien de l’Intérieur, de la Justice et de la Paix, Remigio Ceballos, a salué jeudi la reprise du contrôle dans la prison de Tocoron.
Plus de 11 mille soldats et policiers ont participé mercredi à l’opération.
"Cela a été une opération réussie et impeccable qui nous a permis de porter un coup dur aux groupes criminels", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse donnée dans la cour de la prison.
Remigio Ceballos a révélé que l'opération avait permis de saisir des grenades, des lance-roquettes, des explosifs, entre autres, et a assuré que personne ne pouvait vaincre la loi vénézuélienne, car c'est l'État qui contrôle la sécurité des armes.
Quatre fonctionnaires ont été arrêtés lors de la prise de contrôle de Tocoron. Ils sont accusés de complicité avec les criminels qui dirigeaient la prison.
"Il n'y aura pas d'impunité. Nous nous attaquons à tous les criminels et à tous les complices", a promis Remigio Ceballos.
"Plus de 60 individus appartenant à une grande bande criminelle ont été identifiés, a-t-il ajouté.
Source : Prensa Latina