La Havane, 23 septembre, (RHC)- Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a signalé vendredi que le monde a besoin d'une ONU revitalisée et renforcée.
Lors d'un discours prononcé à l'occasion de la quatrième réunion ministérielle du Groupe d'amis pour la défense de la Charte des Nations Unies à New York, Yvan Gil a souligné que cette organisation multilatérale "n'est pas un club de membres ayant des affinités idéologiques".
Il a rappelé qu'il s'agit d'une organisation intergouvernementale dans laquelle "chacun est égal et chaque contribution nationale est essentielle" pour atteindre les objectifs qui ont motivé la création de l'organisation en 1945, en particulier le maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Le chef de la diplomatie vénézuélienne a estimé que ces questions devraient être une priorité dans l'agenda des pays membres du Groupe aujourd'hui, et il a assuré que seul un multilatéralisme véritablement inclusif leur permettra de faire face aux menaces et aux défis auxquels l'humanité est confrontée.
Il a mentionné les crises environnementale, énergétique, alimentaire et économique, la "réforme tant attendue" de l'architecture financière internationale et la nécessité de préserver les équilibres internationaux en matière de sécurité.
Yvan Gil a d’autre part souligné que le Groupe des amis a aujourd'hui une tâche historique à accomplir, puisqu'il est appelé à promouvoir des progrès concrets dans la promotion, le renforcement et la défense de la Charte des Nations unies.
Le système actuel des relations internationales, le droit international et l'ONU "sont aujourd'hui attaqués". Il ne s'agit pas d'une simple rhétorique, mais des faits et des politiques qui démontrent un danger imminent, a-t-il fait remarquer.
À cet égard, il a fait allusion aux agressions systématiques de ceux qui se présentent comme les champions du multilatéralisme, mais qui, par leurs actions, démontrent le contraire et insistent pour diviser et catégoriser les pays en fonction de leurs proximités politiques et de leurs intérêts néocoloniaux et géostratégiques de domination.
Source : Prensa Latina
