En Équateur, après le débat, la performance de Luisa Gonzalez se démarque

Édité par Reynaldo Henquen
2023-10-03 08:27:15

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La Havane, 3 octobre, (RHC)-  Dans les évaluations après le débat présidentiel de dimanche en Équateur, les commentaires favorables à la performance de la candidate Luisa González se distinguent, tandis que des doutes surgissent quant à la préparation de son adversaire Daniel Noboa.

La candidate de Révolution citoyenne, le mouvement progressiste que mène l’ex-président Rafael Correa, a reçu des opinions positives de la part des analystes et des utilisateurs des réseaux sociaux, bien que ses adversaires et les comptes "trolls" (créés pour provoquer des troubles) aient cherché à se moquer de ses interventions.

Pour le sociologue Agustín Burbano, il est évident que le représentant de l’Action Démocratique Nationale, ADN, Daniel Noboa a été davantage le produit de la volonté politique des médias que de ses propres capacités.

Selon lui, Noboa s'est mal débrouillé dans le débat en face à face avec González et pour cette raison "les médias diront que le débat était mauvais en général, qu'il était inutile et qu'il ne fallait pas l'arrêter".

Le candidat de l'ADN est un "candidat improvisé, sans connaissance profonde des problèmes et sans propositions concrètes pour sortir de la crise", a commenté le sociologue équatorien David Suárez.

Kintto Lucas, ancien vice-ministre des Affaires étrangères a critiqué la faiblesse de l'argumentation de Noboa. "Des réponses honteuses. Quelle ignorance du pays et du monde. Trop primaire pour aspirer à la présidence de la République", a écrit l'ex-diplomate sur ses réseaux sociaux.

L'avocat Mauro Andino a souligné que la candidate de Révolution citoyenne s'est très bien appuyée sur des données et des indicateurs, ce qui l'a rendue techniquement solide, tout en expliquant concrètement ce qu'elle va faire, comment elle va le faire.

On saura si le débat fera bouger les chiffres avec les sondages et, surtout, avec les résultats du 15 octobre, date à laquelle plus de 13 millions d'Équatoriens sont appelés aux urnes pour élire le successeur de Guillermo Lasso.

Source : Prensa Latina



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