L'ONU qualifie d'inquiétante la perquisition du TSE au Guatemala

Édité par Reynaldo Henquen
2023-10-03 08:36:16

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La Havane, 3 octobre, (RHC)- Les Nations Unies (ONU) ont qualifié d'extrêmement préoccupantes les tentatives visant à saper le processus démocratique au Guatemala suite à la perquisition du siège du Tribunal Suprême Electoral.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, s'est déclaré profondément préoccupé par les actions des autorités judiciaires, qui semblent avoir été entreprises "pour saper le résultat du processus électoral au Guatemala".

Selon l'expert, ces actions sont les dernières d'une longue série d'événements qui semblent avoir pour but de porter atteinte à l'intégrité du processus électoral et à l'État de droit en général.

Ses déclarations interviennent après que le Bureau du Procureur Spécial contre l'Impunité au Guatemala, qui opère sous l'égide du Ministère Public, a perquisitionné le siège du Tribunal Suprême Electoral vendredi dernier à la demande du juge de la Septième Cour Pénale.

Le juge a ordonné la saisie des procès-verbaux officiels certifiant les résultats des élections présidentielles du mois d'août, ce qui représente la quatrième descente au siège dans le contexte post-électoral.

Le ministère public lui-même demande également la levée de l'immunité des magistrats du tribunal pour des délits présumés de fraude, de manquement au devoir et d'abus d'autorité.

A cet égard, le Haut-Commissaire est préoccupé par les rapports de harcèlement et d'intimidation contre les fonctionnaires électoraux et les élus, y compris le président et le vice-président qui ont gagné les élections.

Dans une déclaration, M. Türk a rejeté l'incompatibilité de ces actions avec le droit international et les droits de l'homme, ainsi qu'avec la constitution et la législation du pays.

"J'appelle toutes les autorités guatémaltèques à s'abstenir de toute nouvelle tentative visant à remettre en cause la volonté du vote populaire", a-t-il souligné.

Selon le bureau des droits de l'homme des Nations unies, certains des 100 policiers chargés de l'opération de vendredi ont fait usage d'une force inutile à l'encontre des juges du Tribunal électoral suprême et ont entravé le travail des journalistes qui couvraient l'événement.

Source : Prensa Latina



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