La Havane, 11 octobre, (RHC)- Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a révélé, lors de son émission hebdomadaire "Con Maduro +" les noms du "quatuor pervers" qui contrôle le trafic de migrants vers les États-Unis.
"Tout indique que ce réseau de coyotes est dirigé par l'extrême droite vénézuélienne et qu'il s'agit d'une grande entreprise de celle-ci", a déclaré le président Maduro, après avoir rappelé que de nombreux Vénézuéliens avaient décidé d'émigrer parce qu'ils avaient été gravement touchés par "la guerre économique brutale et les sanctions criminelles" imposées unilatéralement à leur pays.
Nicolas Maduro a imputé le "business du trafic de migrants" à quatre membres de la droite vénézuélienne, tels que David Smolansky, Carlos Vecchio et Juan Guaidó, qui se trouvent aux États-Unis, ainsi qu'à Leopoldo Lopez, un fugitif en Espagne. "Je vous laisse cette petite perle", a-t-il déclaré.
"Ce quatuor pervers est à l'origine des réseaux de coyotes. Ils ont piégé des milliers de Vénézuéliens et de Vénézuéliennes vers différentes destinations en Amérique du Sud et maintenant ils les emmènent [aux États-Unis] dans les pires conditions, en leur faisant payer entre 7 000 et 10 000 dollars par personne", a expliqué Nicolas Maduro.
Le président vénézuélien a d’autre part déclaré qu'il avait été "très clair avec les autorités nord-américaines" au sujet de la situation, et il a précisé qu'il leur avait fourni des informations sur l'identité de ceux qui se cachent derrière le "réseau de coyotes" qui partent du Chili, du Pérou, de l'Équateur, de la Colombie et du Venezuela, passent par l'Amérique centrale et utilisent les réseaux sociaux pour se faire connaître.
"Ce réseau de coyotes a un impact énorme sur les réseaux sociaux, principalement sur TikTok, en promouvant la migration des Vénézuéliens vers les États-Unis depuis deux ans, en les faisant payer et en leur garantissant l'entrée sur le territoire nord-américain", a déclaré Nicolas Maduro, qui a précisé que tout cela avait été découvert grâce à ses propres enquêtes et à l'échange d'informations avec d'autres gouvernements d'Amérique latine.
Source : RT