La Havane, 13 octobre, (RHC)- Le ministre de l'Intérieur de l'Équateur, Juan Zapata, a annoncé jeudi que des équipes de renseignement ont été activées pour garantir la sécurité des élections du dimanche 15 octobre, élections marquées par une vague de violence.
Lors d'une conférence de presse au siège du Conseil national électoral, Juan Zapata a rappelé que la police nationale disposera de près de 54 mille hommes chargés de surveiller l'extérieur des bureaux de vote, mais qu'au total, il a parlé de quelque 100 000 fonctionnaires pour garantir la tranquillité.
Il a souligné que trois types de postes de commandement seront établis, un poste unifié où l'on évaluera la prévention et la réponse à d'éventuels événements dans le pays, un autre poste stratégique dans le quartier général de la police, ainsi que dans les zones, pour savoir ce qui se passe minute par minute dans les territoires.
Il a d’autre part assuré que les candidats à la présidence, Luisa Gonzalez, du mouvement Révolution citoyenne (RC), et Daniel Noboa, de l'alliance Action démocratique nationale (ADN), maintiendront leurs équipes de sécurité et qu'il y aura une opération au moment où ils iront voter.
Le président sortant a ajouté qu'ils seront exhaustifs dans le contrôle du respect de la réglementation, y compris la loi sèche, qui commence ce vendredi et se prolonge jusqu'à lundi à midi.
Le vice-ministre de la Défense, Rafael Poveda, a confirmé que le personnel des Forces Armées a commencé à surveiller les centres de vote mercredi, et qu'aujourd'hui il continuera à distribuer les bulletins de vote et d'autres matériels électoraux.
À cet égard, le brigadier Nilo Estrada a indiqué qu'au niveau national, seule la province de Pichincha, où se trouve la capitale Quito, n'a pas encore reçu les paquets contenant les documents et les bulletins de vote, et que cela se fera entre vendredi et samedi.
Une fois de plus, le 15 octobre, les Équatoriens se rendront aux urnes sous l'état d'urgence que le président actuel, Guillermo Lasso, a prolongé de 30 jours en raison d'une vague d'insécurité dans le pays. Les provinces de Guayas, Esmeraldas, Manabí, Santa Elena et Los Ríos disposeront d'un plus grand nombre de personnes pour assurer l'ordre public le jour des élections, a déclaré le commandant général de la police nationale.
Source : Prensa Latina