Guatemala : Le président élu met en valeur la révolution d'octobre 1944

Édité par Reynaldo Henquen
2023-10-21 09:23:18

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La Havane, 21 octobre, (RHC)- Le président élu du Guatemala, Bernardo Arévalo, a mis en valeur la révolution d'octobre 1944, avant de conduire une marche en hommage à cette date sur la place de la Constitution, en plein centre de la capitale guatémaltèque.

"Nous nous trouvons face à un nouveau printemps" a assuré Bernardo Arévalo en compagnie de Jacobo Árbenz, fils de l'ancien président du pays du même nom, et d’un groupe nourri de sympathisants.

Dans son discours, il a appelé à ce que ce processus se déroule dans la paix, l'harmonie et l'unité.

Mais pour atteindre cet objectif, nous devons nous souvenir des dirigeants qui nous ont enseigné en 1944 que les révolutions se font dans l'unité et la dignité, a-t-il souligné.

Bernardo Arévalo a déclaré que "ce mouvement d'espoir populaire a dévoilé les portes du monde souterrain qui nous gouverne aujourd'hui, il a révélé la pourriture d'une grande partie de la classe politique et de certains hommes d'affaires qui sont complices et bénéficiaires de la corruption".

Devant les milliers de participants qui scandaient "le peuple uni ne sera jamais vaincu", l'homme politique a souligné que "ce pacte de corrompus, cette alliance criminelle, après avoir été attaquée, humiliée et exposée, a répondu par la violence".

Elle a pris le contrôle du système judiciaire et l'a utilisé pour se venger, notamment en exilant et en emprisonnant des journalistes, des activistes, des juges et des procureurs, a fait remarquer le président élu.

Une vengeance qui a fait irruption dans les élections avec l'intention de fermer toutes les portes du changement, d'écraser toutes les possibilités d'un avenir meilleur, a décrit le sociologue de profession et professeur.

La marche, composée d'organisations de la société civile, de peuples indigènes, de syndicats et de voisins, s'est ensuite mise en route avec des banderoles, des drapeaux et de la musique en direction de la Place de la Constitution (devant le siège du gouvernement).

Cette journée historique coïncide avec des manifestations convoquées par les autorités de 17 organisations ancestrales qui exigent la démission de la procureure générale Consuelo Porras et de plusieurs fonctionnaires pour leurs actions anti-électorales.

Devant le bureau du procureur général, des centaines de personnes sont restées rassemblées pour accompagner les dirigeants indigènes dans leur revendication en faveur de la démocratie.

Source : Prensa Latina



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