La Havane, 4 novembre, (RHC)- L'ancien ministre uruguayen des Affaires étrangères, Francisco Bustillo, a témoigné vendredi devant le ministère public au sujet de l'octroi d'un passeport au trafiquant de drogue Sebastian Marset en 2021, point de départ d'un scandale qui a conduit à sa démission.
Après avoir déposé sa déclaration devant Alejandro Machado, procureur chargé des délits économiques, l’ancien ministre des Affaires étrangères a remis un document aux journalistes qui attendaient aux portes du ministère public.
Le texte tente de minimiser les preuves fournies cette semaine par l'ancienne vice-ministre des Affaires étrangères, Carolina Ache, qui l’incrimine lui et aussi d'autres fonctionnaires.
Parmi eux, le sous-secrétaire du ministère de l'Intérieur, Guillermo Maciel, qui, à l'époque, avait averti Carolina Ache, dans des messages WhatsApp, du danger que représentait le trafiquant de drogue en fuite.
Bustillo affirme dans sa lettre que ces échanges sont des "communications privées" et "ne constituent pas des documents officiels".
Il affirme également que lorsqu'il a demandé à l'ancienne vice-ministre Carolina Ache de "faire disparaître" le téléphone portable (pour entraver une enquête administrative), il l'a fait en utilisant une expression "figurative".
Source : Prensa Latina