La Havane, 8 novembre, (RHC)- Le président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, a une nouvelle fois condamné mardi les attaques israéliennes contre le peuple palestinien.

Au cours de sa conférence de presse habituelle, il a qualifié ce qui se passe avec Israël, Gaza, le Hamas et ce qui concerne la Palestine de crime irrationnel et inhumain.

Interrogé sur le conflit israélo-palestinien, le président mexicain a répété qu'il était en faveur de la paix et s'est demandé pourquoi c'était la faute du citoyen palestinien de souffrir de cette guerre, une chose étant les gouvernements, les mouvements et une autre le peuple.

Il a demandé de mettre de côté la politique et l'idéologie et de penser au peuple. "C'est notre critère pour cette guerre lamentable ou quel que soit le nom qu'on lui donne, mais plus de 10 000 personnes sont mortes, dont beaucoup d'enfants, alors à quoi sert la politique, n'est-ce pas pour éviter les guerres ? " a-t-il souligné.

Il a rappelé qu'au début du conflit, on voulait qu’il prenne parti. "Mais nous ne nous sommes pas engagés dans cette voie parce que ce que nous voulons, c'est la paix. Mais cela n'a pas été compris.

Si nous condamnions immédiatement (le Hamas), nous prenions position, et nous savions qu'il y aurait des représailles (de la part d'Israël), comme cela a été le cas.

Mais en tant que pays, nous ne participons pas à ces questions et nous avons opté pour l'adhésion aux principes constitutionnels du Mexique, à savoir la promotion d'une solution pacifique aux différends et l'encouragement du dialogue, telle est notre position", a-t-il signalé.

Il a précisé que le Mexique n'allait pas rompre ses relations avec Israël, mais qu'il allait adopter une position allant au-delà de la recherche de la paix, afin d'éviter que la guerre ne se poursuive et ne s'étende, car ce qui se passe est très risqué et douloureux.

Il a insisté sur le fait que les Nations unies devaient faire quelque chose et que les États-Unis, qui entretiennent de très bonnes relations avec Israël, devaient intervenir pour garantir une trêve, protéger les civils et empêcher le massacre qui est en train de se produire.

Source : Prensa Latina