La Havane, 11 novembre, (RHC)- D'anciens présidents, dirigeants, universitaires et intellectuels d'Amérique Latine et d'Europe ont exprimé vendredi leur soutien à Sergio Massa, le candidat de l'Union pour la Patrie (UP), à la présidence de l’Argentine.
Une cinquantaine de personnalités dont les anciens présidents Michelle Bachelet (Chili), José Luis Rodriguez Zapatero (Espagne) et Ernesto Samper (Colombie) ont signé un manifeste mettant en garde contre le risque de montée en puissance de groupes d’extrême-droite tels que La Liberté Avance, dirigé par Javier Milei.
Le texte est également signé par les Prix Nobel de la paix, Adolfo Pérez Esquivel, (Argentine) et Rigoberta Menchú (Guatemala), par la secrétaire mexicaine aux Affaires étrangères, Alicia Bárcena, et par le politologue brésilien, Emir Sader, entre autres.
Nous exprimons notre soutien au programme de défense de la démocratie et de rénovation politique et sociale de ce pays que représente la candidature unitaire de Massa, indique le texte publié sur une plateforme en ligne qui continue de recueillir des soutiens.
Il est urgent de mettre un terme aux positions antidémocratiques de Milei et à ses propositions néolibérales qui, par le passé, se sont révélées mortelles pour la société argentine et l'ensemble de la région, ajoute le texte.
Le manifeste appelle également à mettre fin à la stratégie de délégitimation des options politiques qui s'engagent pour la stabilité, à la disqualification morale de l'adversaire qui détruit les institutions et aux positions manichéennes contraires à la pluralité et à la participation citoyenne.
Nous parions sur la fin du clivage, sur la maîtrise d'une polarisation qui nous empêche d'avancer et remplace l'argument par la haine, pour retrouver la concorde nationale. Il ne suffit pas d'arrêter le néofascisme. L'Argentine est confrontée à d'énormes défis économiques et un gouvernement qui récompense la bonne gestion et la transparence est nécessaire, souligne le document.
Il rappelle également que la situation actuelle de cette nation est largement due à l'énorme dette de plus de 45 milliards de dollars contractée par l'ancien président, Mauricio Macri, auprès du Fonds monétaire international.
Nous préconisons un programme progressiste basé sur une coopération étroite et une plus grande intégration régionale, ainsi que le renforcement de la collaboration dans des domaines stratégiques avec l'Union européenne, la transformation énergétique, la protection de l'environnement, l'inclusion sociale et l'égalité entre les hommes et les femmes, souligne le manifeste.
Source : Prensa Latina