La Havane, 18 novembre, (RHC)- Le président du Conseil national électoral (CNE) du Venezuela, Elvis Amoroso, a annoncé vendredi que le calendrier du référendum consultatif du 3 décembre sur la défense de l’Essequibo était respecté à 80%.
Elvis Amoroso a commenté, dans des déclarations à la presse que le Pouvoir Électoral a décidé de "respecter à l'unanimité et de se conformer" à la décision émise la veille par la Cour Suprême de Justice pour défendre l'intégrité du territoire national, les intérêts et la souveraineté en ce qui concerne la défense de ses droits sur la Guayana Essequiba, territoire de près de 160 mille kilomètre carrés en litige avec le Guyana voisin.
La plus haute juridiction vénézuélienne a déclaré compétente l'action de protection constitutionnelle demandée il y a quelques jours par l'Assemblée nationale (Parlement) pour défendre le référendum consultatif.
Cette action vise à préserver le droit des Vénézuéliens à élire et à protéger par leur vote les droits inaliénables sur la Guayana Essequiba, a déclaré le président du pouvoir législatif, Jorge Rodríguez.
L'action de la Cour suprême en faveur de la protection constitutionnelle est intervenue quelques jours seulement après que le Guyana a demandé à la Cour Internationale de Justice de prendre des mesures provisoires pour suspendre le référendum et a proposé d’annuler trois des cinq questions du référendum.
Dans les plaidoiries déposées mardi devant la Cour des Nations Unies, le représentant de le Guyana, Carl Greenidge, a déclaré que les questions étaient "loin d'être neutres" et qu'il considérait le référendum comme une menace pour l'intégrité de son territoire.
A son tour de parole, la vice-présidente exécutive du Venezuela, Delcy Rodriguez, a disqualifié les arguments présentés par le Guyana.
"Plus que des arguments, il s'agit de mensonges et de manipulations", a souligné la vice-présidente en quittant la Cour.
Delcy Rodriguez a déclaré aux journalistes que la demande du Guyana d'empêcher le peuple vénézuélien de voter le 3 décembre lors du référendum consultatif constituait "une sorte d'instrumentalisation et de colonialisme judiciaire".
Source : Prensa Latina