La Havane, 24 novembre, (RHC)- Les professionnels de la santé et les enseignants péruviens se sont mis en grève jeudi pour réclamer de meilleurs salaires.
Ils rejoignent les professeurs d'université qui sont en grève depuis 60 jours pour des raisons similaires.
Parallèlement, les inspecteurs de la Surintendance de l'Inspection du Travail, chargés de veiller au respect des droits des travailleurs, sont également en grève, mais leurs actions sont limitées en raison du manque de stabilité de l'emploi.
La protestation des enseignants, caractérisée par des sit-in et des marches, exige le respect d'un accord d'augmentation salariale signé en juillet dernier avec le ministère de l'éducation. Le ministère de l'économie et des finances bloque cet accord, invoquant un manque de ressources.
Les grévistes exigent également le respect de l'obligation constitutionnelle d'allouer 6 % du budget national à l'éducation afin d'améliorer l'enseignement et les services aux étudiants.
Par ailleurs, les dirigeants des syndicats de la santé ont fait savoir que leur grève était menée dans son intégralité, seul le personnel nécessaire pour répondre aux urgences travaillant.
La grève réclame le paiement de la quatrième tranche d'une augmentation de salaire convenue dans un accord vieux de dix ans, qui était prévue dans le projet de budget national, mais que le gouvernement a réduite en faveur d'autres professionnels.
Le ministre de la santé, César Vásquez, a appelé à une trêve pour répondre aux revendications, mais les organisations n'ont pas accepté par méfiance.
Les enseignants des 52 universités sont en grève depuis 60 jours, réclamant des augmentations de salaire et le respect progressif d'une norme juridique qui établit l'égalité de rémunération entre les professeurs et les juges.
Source : Prensa Latina : Prensa Latina
Pérou : les protestations des travailleurs s'intensifient pour de meilleurs salaires
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