La Havane, 30 novembre (RHC) C'est avec un appel à l'unité et à la restauration de la foi dans le multilatéralisme que le Dr Sultan Al Jaber a assumé jeudi à Dubaï la présidence de la 28e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique 2023 (COP28).
Représentant les Émirats arabes unis (EAU), M. Al Jaber a reçu la responsabilité de l'action climatique mondiale des mains du président de la COP27, l'Égyptien Sameh Shoukry, inaugurant officiellement l'événement qui espère changer le cours de la lutte contre la crise climatique.
Dans son discours, M. Al Jaber a appelé à surmonter les différences et à agir ensemble pour trouver des solutions viables à la crise climatique actuelle afin d'offrir un monde meilleur aux générations futures.
Il a souligné qu'il n'était plus temps de suivre les voies conventionnelles, d'où la nécessité d'un dialogue sincère lors de la COP28 afin de changer le présent.
Il a reconnu que la mission n'est pas facile, compte tenu de la gravité de la situation, mais a appelé à l'unité pour assumer un nouveau rôle et rehausser les ambitions.
Au cours de la session plénière, le programme de négociation de la présidence de la COP28 a été approuvé, un moment clé qui symbolise l'unité multinationale face au changement climatique et un pas décisif dans la bonne direction pour marquer le chemin vers l'ambition climatique qui doit être satisfaite.
Jusqu'au 12 décembre, Dubaï accueillera la réunion, dont l'un des défis est de faire progresser une transition verte juste de manière pragmatique et de répondre au changement climatique par la solidarité et la coopération.
Les négociations doivent permettre d'accélérer la transition énergétique et de réduire les émissions polluantes d'ici à 2030, de transformer le financement de la lutte contre le changement climatique, de définir le cadre d'un nouvel accord et de placer la nature, les populations, la vie et les moyens de subsistance au cœur de l'action climatique.
Avec une série de réunions et d'événements à son agenda, la COP28 rassemble des représentants de gouvernements, des scientifiques, des organisations internationales, des entreprises, des communautés autochtones et locales, des jeunes, des médias, la société civile et des personnalités influentes (Source : Prensa Latina).