Nations Unies, 8 déc (RHC) Le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est réuni vendredi en urgence et à huis-clos pour débattre du litige opposant le Venezuela au Guyana pour la souveraineté sur l’Essequibo, un territoire de 160 mille kilomètres carrés riche en pétrole.

Au terme de la réunion, les membres du Conseil de sécurité n’ont pas fait de déclaration et aucun communiqué n’a été diffusé.

La tension monte dans la région.

Le Commandement sud des États-Unis a annoncé des manœuvres militaires conjointes 72 heures après la tenue au Venezuela d’un référendum consultatif pour la défense de l’Essequibo et la dénonciation par Caracas des desseins de Washington d’installer au Guyana des bases militaires du Commandement Sud.

Caracas a également dénoncé l’appel d’offres par le Guyana à l’égard des transnationales du pétrole telles qu’Exxon Mobil  dans des eaux non encore délimitées, tandis que le Guyana a considéré le référendum du 3 décembre comme une menace pour sa sécurité territoriale.

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