Les présidents du Venezuela et de la Guyana

Kinsgtown, 14 déc (RHC) Les présidents Nicolás Maduro et Irfaan Alí, respectivement, ont exprimé aujourd'hui leur volonté de poursuivre le dialogue après une conversation qui a duré un peu plus de deux heures à l'aéroport international Argyle, dans la ville de Kingstown, ont indiqué des sources officielles.

Avant la rencontre entre les dignitaires, les délégations respectives ont tenu une réunion avec des représentants de la Celac et de la Caricom, dirigés par leurs présidents pro tempore, Ralhp Gonsalves et Roosevelt Skerritt, respectivement.

M. Gonsalves a demandé à la presse, avant la rencontre entre MM. Maduro et Ali, de lancer un appel à la sagesse, à la maturité et à la patience.

Il s'est dit convaincu que les deux dirigeants se mettraient d'accord sur une solution pour sortir des frictions qui ont surgi ces dernières semaines à propos du différend territorial de l'Esequibo.

La réunion a été facilitée par les premiers ministres de la Dominique, Roosevelt Skerritt, et de Trinité-et-Tobago, Keith Rowley, par le chef de cabinet du secrétaire général des Nations unies, Courtenay Rattray, par le ministre colombien des affaires étrangères, Álvaro Leyva, et par le conseiller de la présidence brésilienne, Celso Amorín, entre autres.

Cette rencontre en tête-à-tête a été encouragée par la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) et la Communauté des États des Caraïbes (CARICOM), compte tenu de la nécessité urgente de désamorcer le conflit et "d'instaurer un dialogue approprié".

À son arrivée à l'aéroport international d'Argyle, le dirigeant bolivarien a déclaré à la presse qu'il était arrivé ici avec un mandat du peuple vénézuélien, avec une parole de dialogue et de paix, "mais pour défendre les droits du peuple et de notre patrie".

Il est également venu chercher "par la seule voie qui existe, celle du dialogue et de la négociation, des solutions efficaces, satisfaisantes et pratiques, conformément à l'accord de Genève" de 1966, a-t-il déclaré.

Le chef d'État s'est félicité que la Celac et la Caricom "aient réussi à faire ce pas" et a assuré qu'elles en tireraient le meilleur parti pour faire en sorte que notre Amérique latine et les Caraïbes "continuent d'être une zone de paix".

M. Maduro était accompagné de la première dame, Cilia Flores, de la vice-présidente exécutive, Delcy Rodríguez, du ministre des Affaires étrangères, Yván Gil, et des vice-ministres des Affaires étrangères pour les Caraïbes, Raúl Li Causi, et pour l'Amérique latine, Rander Peña, entre autres autorités (FuentePL).