Le Pape François exprime sa tristesse pour le sort des migrants en Amérique latine

Édité par Reynaldo Henquen
2023-12-18 10:10:29

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La Havane, 18 décembre, (RHC)- Le Pape François a exprimé dimanche sa tristesse pour les tragédies vécues par des milliers de migrants latino-américains qui, trompés par de fausses promesses, entreprennent des voyages dangereux vers les États-Unis.

Dans les mots qu'il a prononcés après la prière dominicale de l'Angélus, depuis la fenêtre de son bureau au Palais apostolique du Vatican, devant des milliers de fidèles et de pèlerins réunis sur la place Saint-Pierre, le Pape a évoqué en particulier ceux qui "tentent de traverser la jungle du Darien, entre la Colombie et le Panama", et dont beaucoup meurent.

"Il s'agit souvent de familles avec des enfants qui s'aventurent sur des chemins dangereux", a rappelé le Souverain pontife, «trompés par ceux qui leur promettent faussement une route courte et sûre, maltraités et volés». Il est nécessaire, a continué François, «que les pays les plus directement concernés et la communauté internationale unissent leurs efforts pour éviter que cette tragique réalité ne passe sous silence et pour apporter ensemble une réponse humanitaire."

Selon les chiffres publiés début décembre par le gouvernement panaméen, plus d'un demi-million de migrants à destination des États-Unis ont traversé cette année la dangereuse jungle du Darien, qui relie la Colombie au Panama. C'est deux fois plus qu'en 2022.

Le Pape a d’autre part réaffirmé sa profonde inquiétude face à l'aggravation du conflit israélo-palestinien et il a évoqué la crise humanitaire dans la bande de Gaza, où les attaques de Tel-Aviv ont déjà tué plus de 18 000 personnes, dont un grand nombre de femmes et d'enfants.

"Je continue à recevoir des nouvelles très graves et douloureuses de Gaza", a déclaré le Saint-Père, qui a condamné le fait que "des civils non armés sont soumis à des bombardements et à des tirs".

"Et cela s'est produit même dans l'enceinte de la paroisse de la Sainte Famille, où il n'y a pas de terroristes, mais des familles, des enfants, des malades, des handicapés, des religieuses".

"C’est la guerre, c’est du terrorisme" a-t-il déploré.

 

Source : Prensa Latina

 



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