C’est aussi la première manifestation organisée après l’annonce d’un protocole répressif visant à dégager les rues des manifestants que diverses organisations nationales et internationales qualifient de violation des droits de l'homme et qui a été baptisé "anti-piquetage".
Dès le début de la marche à Buenos Aires, les manifestants se sont heurtés à la police et il y a eu des moments d'extrême tension lorsqu'ils ont tenté d'avancer vers
Des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant la police en train de fouiller et de filmer les passagers d'un bus de transport public.
Par ailleurs, les gares ont été envahies de messages officiels dans lesquels les autorités insistent sur le fait que les personnes qui sortent manifester ne vont plus bénéficier de plans sociaux, un message que les organisations sociales ont qualifié d'extorsion.
"Nous avons fait l’objet d’une opération digne d'une guerre, contre ce qui est une mobilisation pacifique", a déclaré Eduardo Belliboni, dirigeant du Pôle Ouvrier et l'un des organisateurs de la manifestation.
Il a qualifié le déploiement des forces de l'ordre d'"échec, coûteux et ostentatoire". Et d'ajouter : "Nous n'allons pas permettre à la ministre Bullrich de mettre en place un état de siège".
Cette mobilisation intervient dix jours seulement après l'entrée en fonction de Milei et défie le protocole "anti-piquetage" lancé la semaine dernière par la ministre de
Source : RT